29 aout 5èeme étape Bourg - Sauveterre de Guyenne : 118km

Publié le par Daniel

Après une nuit bien arrosé, bien content de constater que ma tente a mieux résisté aux intempéries. Il en reste pas moins que le départ est bien tardif : 9h45.

Le vent souffle encore avec moi et la progression est facile jusqu'à Cubzac-les ponts. En fait je pourrais parler de cette journée comme celles des ponts.

Donc, bien difficile de trouver le fameux pont sur la Dordogne, pour encore une question de signalétique. Et là encore, mais il faut que je sois plus vigilant, pas moyen de trouver la piste cyclable. Si bien que, la circulation étant limité, je me lance malgré tout sur la route pour m'apercevoir rapidement que la piste existe bien ; mais il est trop tard pour pouvoir la prendre. Forcément je me fais vertement interpelé par un automobiliste qui se ferait bien du cycliste.

Et puis vient la traversée de Bordeaux qui commence par la rencontre... d'une abeille qui manifestement n'apprécie pas du tout "ma gueule". Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? dirait Johnny. Et bien une belle piqure sur le front que je ressens encore ce soir au bivouac.

La traversé de Bordeaux, parlons en ! Le nouveau maire écolo de la ville va devoir rapidement améliorer le réseau cyclo : beaucoup de rupture de pistes et parfois des pistes très dangereuses dans leur conception. Et pour finir, un défaut de signalétique, un de plus, qui m'amène à me perdre dans la banlieue bèglaise. Mais il fallait la trouver la piste cyclable du pont François Mitterand, me permettant de repasser la Dordogne, il est vrai que ce grand homme fut parfois quelque peu secret pour ne pas dire espiègle ; y aurait-il un lien ?

Une fois passer le pont... que du bonheur grâce "au chemin de fer". La piste cyclable emprunte l'espace de la voie ferroviaire qui au début du 20ème siècle reliant Bordeaux à Sauveterre de Guyenne pour favoriser le développement économique de ce pays de "l'Entre deux mers". Cette piste Roger Lapébie, du nom d'un ancien champion cycliste bordelais, sillonne entre bois et champs de vigne. Progression agréable sous une pluie menaçante qui va finir par tomber. Comme si le ciel avait cherché, aussi longtemps que possible, à me faire plaisir en retenant l'humidité accumulée. Bon , c'est juste un essai d'explication...

Curieux en tout cas que ce tunnel qui se présente à un moment du parcours. Je suis déjà dans l'obscurité lorsque la lumière s'allume et il le fallait dans la mesure où ce tunnel fait bien 500m, drôle d'impression pour un cycliste.

Arrivé, le ciel a de nouveau été sympa en me permettant de faire mes courses, monter ma tente, manger (les rituels d'une fin d'étape) avant d'exprimer tout son chagrin. A noter, pas de camping ouvert, je bivouaque sur l'aire de camping-car.

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